Crise chez Atos : le président contesté sauve son siège lors d'une AG tendue Contenu réservé aux abonnés
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Plusieurs actionnaires demandaient le départ de Bertrand Meunier, président du conseil d'administration, en raison des difficultés du groupe informatique qui, en deux ans, a perdu 4 milliards d'euros et a dû se résoudre à préparer une scission de ses activités.
Par Leïla Marchand
La tension était palpable chez Atos en ce mercredi après-midi. A l'offensive depuis plusieurs mois, le fonds minoritaire Sycomore demandait la tête de Bertrand Meunier, président du conseil d'administration, au vu du « bilan désastreux » du groupe informatique depuis 2019.
A sa place, le fonds proposait de nommer Léo Apotheker, ancien patron d'HP et de SAP. La résolution, inscrite à l'ordre du jour de l'assemblée générale (AG), n'a finalement pas été adoptée (32 % de votes favorables des actionnaires, un pourcentage significatif pour ce genre de vote). Ce rejet était attendu, l'actuelle direction ayant remporté l'adhésion des « proxy », les sociétés de conseil en vote particulièrement influentes compte tenu du capital très éclaté d'Atos.
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