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L'Europe et l'Asie attirent de plus en plus les fonds activistes 

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Les activistes se sont encore montrés extrêmement combatifs au premier semestre 2023. Ils délaissent peu à peu les Etats-Unis pour se tourner vers d'autres zones géographiques.

Paul Singer, fondateur du fonds activiste Elliott, est toujours très redouté par les dirigeants de sociétés cotées.
Paul Singer, fondateur du fonds activiste Elliott, est toujours très redouté par les dirigeants de sociétés cotées. (John Minchillo/Ap/SIPA)

Par Laurence Boisseau

Publié le 18 août 2023 à 06:53Mis à jour le 18 août 2023 à 07:35
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Rien n'arrête les fonds activistes. Malgré l'incertitude qui règne sur les marchés financiers avec la hausse des taux d'intérêt, le retour de l'inflation et les risques de récession, ils ne relâchent pas la pression sur les dirigeants des groupes cotés dans lesquels ils investissent. Au premier semestre, 133 nouvelles entreprises ont été ciblées par ces fonds qui préconisent des changements afin de créer de la valeur pour les actionnaires, selon des chiffres compilés par Barclays. Elles étaient 128 l'an dernier.

Fait nouveau, le terrain de chasse des activistes a changé de continent. Depuis janvier, ces fonds délaissent les Etats-Unis. Seulement 41 % des campagnes du premier semestre se sont déroulées dans ce pays, contre 58 % en 2022 à la même période. Ils ont investi davantage en Europe (31 % des campagnes contre 21 % l'an dernier) ou en Asie Pacifique (19 % contre 17 % en 2022).

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