Opinion | Quand les erreurs de gouvernance conduisent à l'impasse Contenu réservé aux abonnés
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Démission de son président, cession de certaines de ses activités, chute en Bourse, Atos traverse une crise profonde. Colette Neuville propose quatre axes de réflexion à tirer de cette série d'échecs.
Une bonne gouvernance d'entreprise se juge à ses résultats. Cocher toutes les cases du code Afep-Medef ne saurait suffire pour atteindre l'objectif : faire des bénéfices pour les partager. L'impasse dans laquelle se trouve aujourd'hui le champion français de l'informatique Atos, venant après les désastres d' Orpea et de Casino, devrait conduire dirigeants et administrateurs de sociétés à méditer sur au moins quatre aspects.
D'abord, la communication ne doit pas éluder les réalités sous peine de provoquer la défiance du marché. Atos a présenté le projet de cession du pôle infogérance comme la « finalisation » du plan de séparation présenté en 2022, alors qu'en réalité il en diffère sur des points essentiels : à la différence du plan 2023, le plan 2022 était conçu pour conserver la totalité de la valeur pour les actionnaires et des opportunités de carrières pour les salariés.
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