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Gouvernance : l'AMF pointe du doigt les mauvaises pratiques 

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Le gendarme boursier a publié ce jeudi son rapport annuel sur la gouvernance des entreprises. Il reste vigilant sur la composition des conseils et lance des pistes de réflexion sur l'évaluation des administrateurs.

Tous les ans, l'autorité des marchés financiers distribue les bons et les mauvais points en matière de gouvernance aux entreprises françaises cotées à la Bourse de Paris.
Tous les ans, l'autorité des marchés financiers distribue les bons et les mauvais points en matière de gouvernance aux entreprises françaises cotées à la Bourse de Paris. (Shutterstock)

Par Laurence Boisseau

Publié le 14 déc. 2023 à 20:01Mis à jour le 15 déc. 2023 à 16:38
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Chaque année, le gendarme des marchés publie un rapport sur la gouvernance des entreprises. Ce dernier est toujours très attendu car il met en avant les bonnes et mauvaises pratiques des cinquante plus grandes entreprises cotées de droit français du SBF120.

En 2023, l'AMF a constaté que certaines entreprises cotées ne suivent pas toujours les recommandations du code Afep-Medef de gouvernement d'entreprise. Bolloré, Carrefour et LVMH (propriétaire des « Echos ») estiment, ainsi qu'un administrateur exerçant son mandat depuis plus de douze ans peut être indépendant. Ils écrivent en effet, dans leur document de référence, que le critère de la durée de mandat n'est pas en soi suffisant pour leur faire perdre leur indépendance. Or cette appréciation diffère de celle du code Afep-Medef. Et les justifications données ne correspondent pas à une « explication pertinente », aux yeux du gendarme boursier.

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