Directive CSRD : mobilisation et grandes manoeuvres au sein des entreprises Contenu réservé aux abonnés
Contenu réservé aux abonnés
Tournant majeur pour quelque 50.000 sociétés en Europe dès le 1 er janvier 2024, cette directive qui vient juste d'être transposée par la France constitue une étape essentielle dans la construction du Pacte vert européen.
Par Sabine Lochmann (Présidente d’ASCEND, cabinet en conseil stratégique ESG/RSE)
Parce que les lignes directrices non contraignantes adoptées en 2017 et 2019 n'ont pas donné satisfaction, au regard notamment des enjeux de décarbonation, une directive dite de « durabilité », la CSRD (corporate sustainability reporting directive) , a été adoptée fin 2022. Et vient d'être transposée, le 6 décembre, par la France qui a pris un temps d'avance en publiant l'ordonnance au « Journal officiel » jeudi 7 décembre , faisant d'elle l'un des premiers pays à adopter ce texte.
Tournant majeur pour quelque 50.000 sociétés en Europe dès le 1er janvier 2024, cette directive constitue une étape essentielle dans la construction du Pacte vert européen ainsi qu'une occasion unique pour les entreprises, en termes de réflexion stratégique et d'actions à mener. Mais gare à la tentation de la réduire à une charge administrative insoutenable et coûteuse parce qu'elle supposerait la collecte de 1.178 points de données, alors qu'il s'agit, en moyenne, plutôt de 400 !
Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium